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Photo du décor de l'escape game

ECOLE SUPÉRIEURE DU DIGITAL

Construction d'un escape game immersif en 10 jours pour 300 personnes

Ce projet, réalisé dans le cadre du Digital Event de l’ESD, fut particulièrement challengeant. En seulement dix jours, nous devions imaginer, construire et mettre en scène un escape game complet autour du thème des mondes parallèles : une expérience 100 % immersive mêlant narration, interfaces numériques, sons et dispositifs électroniques.

Timeline

10 jours - Jan 2025

Equipe

3x UX/UI Designers
1x Designer Graphique
1x Vidéaste

Mon rôle

Programmation Arduino
Prototypage avancé
Design d’énigmes
Production & décor
Tests utilisateurs

Contraintes

10 jours chrono

Matériel très limité

Jamais fait de programmation électronique

Impact

visiteurs

sessions de jeux

taux de satisfaction

Mais avant d’arriver à ce résultat, voici comment tout a commencé…

Plongez dans l'aventure...

ADN Interdit : L’Ultime Antidote

Un scientifique alien fou à lier a conçu un virus capable de modifier l’ADN et de fusionner les espèces !

Pour protéger son invention, il a caché l’antidote (qui le détruirait) dans un monde parallèle.

Dernier espoir de l’humanité, une équipe d’élite est envoyée pour infiltrer son laboratoire, retrouver l’antidote et empêcher une catastrophe biologique.

Osez l’aventure… mais serez-vous à la hauteur ?

Un scientifique alien fou à lier a conçu un virus capable de modifier l’ADN et de fusionner les espèces !

Pour protéger son invention, il a caché l’antidote (qui le détruirait) dans un monde parallèle.

Dernier espoir de l’humanité, une équipe d’élite est envoyée pour infiltrer son laboratoire, retrouver l’antidote et empêcher une catastrophe biologique.

Osez l’aventure… mais serez-vous à la hauteur ?

Voir les coulisses

Un chemin semé d'embûches...

OBSTACLE N°1

Le temps qui file…

Qui a déjà construit un escape game de A à Z en 10 jours seulement ?

Dix jours pour imaginer un univers parallèle, concevoir un fil narratif, plusieurs énigmes, une interface numérique, fabriquer le décor, programmer des capteurs et tester l’expérience auprès de vrais visiteurs…

En réalité, nous avons très vite compris que chaque heure allait compter.

Les journées étaient longues, intenses, et le compte à rebours avançait très vite.
Il a fallu apprendre à travailler en sprint permanent : prioriser, trancher, simplifier… puis recommencer.

Le temps n’était pas un paramètre — c’était notre premier adversaire.

Qui a déjà construit un escape game de A à Z en 10 jours seulement ?

Mais le manque de temps n’était que le début…

OBSTACLE N°2

Peu (ou pas) de matériel

Très vite, nous avons réalisé que notre escape game allait devoir naître… de presque rien.
Pas de budget, pas de stock, pas de matériel spécialisé. Seulement quelques capteurs, un Arduino, et une bonne dose de débrouillardise.

Alors on a improvisé.

On a fouillé la cave de l’école, récupéré des plantes à l’accueil, négocié des cartons chez les commerçants du quartier et bricolé avec tout ce qui nous tombait sous la main.

Ce manque de ressources est devenu moteur de créativité : chaque contrainte matérielle nous obligeait à trouver une idée nouvelle, une solution plus simple, plus maligne.

OBSTACLE N°3

Apprendre la programmation électronique en 72h

Et puis il y a eu l’Arduino.

Le moment où nous avons compris que l’une de nos énigmes dépendrait entièrement d’un système électronique et… que personne dans l’équipe ne savait coder.

Alors j’ai décidé de me porter volontaire. C’était l’occasion rêvée d’apprendre une nouvelle compétence, même si je n’avais jamais manipulé un capteur de ma vie.

Autant vous dire que les premières heures furent un mélange de fascination et de panique.

Jour 1 : voici ce que j'ai vu… et je n’y comprenais absolument rien.

Je me suis retrouvée face à une breadboard remplie de fils, à des LED obstinées, et à un code qui ressemblait plus à une langue extraterrestre qu’à quelque chose que je pouvais comprendre.

Mais j’ai persisté.

Tests ratés, tutoriels nocturnes, conseils improvisés, essais méthodiques… et peu à peu, quelque chose a commencé à se débloquer. La première LED s’est allumée. Puis un capteur a réagi. Puis un prototype complet a enfin pris forme.

Si je devais illustrer mon parcours avec un user flow, voilà à quoi il ressemblerait :

Je me suis retrouvée face à une breadboard remplie de fils, à des LED obstinées, et à un code qui ressemblait plus à une langue extraterrestre qu’à quelque chose que je pouvais comprendre.

Si je devais illustrer mon parcours avec un user flow, voilà à quoi il ressemblerait :

Chercher à comprendre

Tester des bouts de code

Allumer la première LED

Connecter l’Arduino à Figma

En 72 heures, je suis passée du “je n’y arriverai jamais” au “ok, j’ai câblé une énigme entière”.
Cet apprentissage express a été l’un des défis les plus marquants du projet, et l’un des plus satisfaisants !

Succès ou échec ?

RÉTROSPECTIVE

L'expérience immersive qui a émerveillé 300 visiteurs

visiteurs

jours

de satisfaction

Contre toute attente… ce projet a été une vraie réussite.

Dix jours de sprint, zéro expérience en électronique, du matériel limité, un décor à construire de A à Z et plusieurs énigmes à imaginer, prototyper et tester en un temps record : le défi était immense.

Mais le jour J, tout a pris vie.
Les visiteurs se succédaient sans pause, de 18h à 22h, avec la même réaction :

Contre toute attente… ce projet a été une vraie réussite.

Mais le jour J, tout a pris vie.
Les visiteurs se succédaient sans pause, de 18h à 22h, avec la même réaction :

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HHHHHHHH

YYYYYYYY

PPPPPPPP

NNNNNNNN

OOOOOOOO

TTTTTTTT

IIIIIIII

SSSSSSSS

AAAAAAAA

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Voir des gens manipuler nos capteurs, résoudre nos énigmes, réagir à nos effets sonores et visuels, et se perdre pendant quelques minutes dans notre univers…
c’était la meilleure récompense possible.

Ce que j'emporte avec moi

Ce projet m’a prouvé que je pouvais apprendre très vite, improviser, et livrer une expérience fonctionnelle malgré des contraintes importantes.
Aujourd’hui, cette capacité d’adaptation, de prototypage et de résolution de problèmes est au cœur de ma manière de travailler en design.

ECOLE SUPÉRIEURE DU DIGITAL